Jour 1, lundi : 30.09.24
La journée du 30/09 est consacrée au voyage entre Pau et Rome, via Paris CDG. Angela et moi sommes accueillies par Mattia, qui a eu la gentillesse de venir nous chercher à l’aéroport de Fiumicino à 23h, après quelques mésaventures avec les bagages et le transfert des coordonnées d’accès à notre logement, qui ne nous permettaient pas de rejoindre Rome par nos propres moyens en transports en commun. La journée avait été longue et quelque peu stressante, et nous étions heureux de nous effondrer dans les lits douillets de notre appartement, situé dans le sud de Rome.
Jour 2, mardi : 01.10.24
Notre appartement, très fonctionnel et confortable, est situé dans un quartier calme, à deux pas du métro et à une demi-heure de marche des bureaux de Replay Network, où nous avons rendez-vous ce matin.
Mattia nous accueille chaleureusement et nous rappelle le programme de la semaine, ainsi que les livrables attendus : un » journal » quotidien, ainsi que l’identification d’une » bonne pratique » dans le jardin qui nous accueillera durant cette semaine. Il nous donne des instructions écrites pour la mise en page éditoriale de la « bonne pratique », ainsi qu’un exemple rédigé par un précédent stagiaire. Il nous a également imprimé son « agenda ». Il nous emmène ensuite en transports publics jusqu’à notre jardin d’accueil : « Orti Urbani Monte Ciocci » (Jardin urbain de Monte Ciocci). Le jardin est situé sur une colline au nord-ouest de Rome, dans un quartier très aisé, face au Vatican.
L’accès au jardin se mérite : 2 avions, 1 train, le métro et enfin 193 marches (-:
Nous sommes accueillis par Barbara et Emmanuella, qui nous présentent le jardin, son fonctionnement et les projets en cours avec les écoles.
Le jardin était à l’origine un espace public. Des bénévoles (habitants du quartier) l’ont nettoyé ensemble et l’ont transformé en jardin urbain communautaire en 2014. Il se compose aujourd’hui de 19 parcelles, cultivées par des bénévoles.
Après s’être concentré sur la culture des parcelles, de nombreux projets ont été élaborés pour développer des actions sociales (auprès des bénévoles, dans les écoles, auprès du public – voir annexe 1 : présentation et fonctionnement du jardin).
Ce jardin doit respecter le règlement de la ville. En particulier, chaque bénéficiaire d’une parcelle doit la cultiver (sans pesticides). De plus, l’espace doit être ouvert au public et aux visiteurs. Il est ouvert tous les jours de 10 à 12 heures en hiver et de 18 à 20 heures en été. Il n’est fermé qu’au mois d’août.
Le projet avec les écoles (une classe de primaire du quartier, d’une part, et des élèves handicapés du lycée agricole voisin, d’autre part), a la particularité d’avoir une continuité d’activités avec les mêmes élèves sur plusieurs années consécutives, ce qui a particulièrement suscité mon intérêt. En effet, l’impact est beaucoup plus important que lors de visites ponctuelles. L’intérêt de la » continuité » dans ce projet m’a fait le choisir comme » bonne pratique « , qui sera décrite dans un document séparé (origine de la démarche, étapes et fiches de travail mises en œuvre). Visite du jardin :
Le jardin dispose d’une petite serre d’environ 2m sur 5m. Les volontaires y cultivent des plants de légumes d’été, mais achètent généralement leurs plants de légumes d’hiver.
Il y a également un espace commun avec tables et chaises, un tas de compost, des arbres fruitiers, un abri en bois pour un petit espace de rangement propre et pour se changer, un espace souterrain (ancien abri antiatomique) pour stocker des outils, ainsi qu’un accès à l’eau (provenant d’un parc à chiens voisin : l’eau des fontaines pour les chiens est récupérée dans un réservoir souterrain de 5000L équipé d’une pompe pour le jardin). Une fontaine d’eau potable a été installée par la ville à l’entrée du jardin.
A noter que le jardin ne dispose pas de toilettes (il faut se rendre dans un café en ville, à environ 15 minutes de marche, ou trouver un endroit dans le petit bois), ni d’espace abrité de la pluie, ce qui est un problème pour les événements et même au quotidien pour les bénévoles.
Le sol est généralement travaillé à la houe et à la bêche. Le sol est fertilisé avec du compost en sac et est généralement laissé nu, sauf pour un ou deux bénévoles qui ont constamment paillé (principalement avec du foin) depuis 3-4 ans et se sont entraînés à ne pas travailler le sol. Ils sont cependant un peu déçus par le manque de productivité. Nous avons échangé des idées sur les améliorations possibles dans ce domaine.
Les principaux légumes d’hiver plantés sont des choux, des salades (laitues et chicorées), des navets et des fenouils (A noter : pas de poireaux). On peut observer de nombreuses vivaces aromatiques et des fleurs, ce qui rend le jardin très beau.
Lunch break with Barbara, who takes us to a typical covered market (pizza and fried rice balls).
L’après-midi, nous plantons d’abord des choux sur la parcelle de Maurizio, puis Arianna prend le relais et nous parle de son projet pédagogique de création d’une clé dichotomique permettant de reconnaître 15 variétés d’arbres fruitiers. Cette clé existe en format papier et numérique. Elle nous en dira plus sur ce projet plus tard dans la semaine. Nous nous attardons également dans son jardin, qui est le seul à être recouvert de paillis. Nous semons ensuite de la laitue, du persil, des blettes, de la scarole et du fenouil.
La toute fin de l’après-midi est consacrée au retour à notre appartement par les transports publics, en passant rapidement par la place Saint-Pierre au Vatican. Dîner le soir avec Angela dans un restaurant situé juste à côté de notre appartement.
Jour 3, mercredi : 02.10.24
Ce matin, nous avons rendez-vous avec Carlotta et un groupe de jardiniers stagiaires colombiens dans une station de métro proche de notre logement. Nous nous rendons à l’école ‘IC Maria Capozzi’ pour l’inauguration officielle d’un nouveau jardin au sein de l’école.
Le projet fait partie d’un PUC (Projet Utile à la Communauté) de la ville de Rome. Il a été géré par Replay Network. L’objectif était de créer un jardin éducatif avec des personnes éloignées du marché du travail. Replay Network investit ainsi les compétences et l’énergie de ces bénéficiaires pour créer quelque chose qui peut ensuite être utilisé par la communauté locale (dans ce cas une école). Ainsi, ce type d’action constitue également une formation pour les bénéficiaires, qui se voient confier quelque chose de plus durable et valorisant que le simple nettoyage d’espaces verts extérieurs.
La rencontre des jardiniers colombiens s’est déroulée dans la bonne humeur. Une association partenaire (Orti Urbani Sociali tor Carbon Onlus) avait préparé tous les ingrédients d’une « Paca Digestora » (sorte de lasagne faite de matière organique compactée avec un cœur de déchets végétaux frais).
Cette méthode, originaire de Colombie, consiste à faire des couches de divers matériaux organiques (branches, feuilles, foin, paille, herbe coupée, etc.) dans un moule en bois et à les compacter en marchant ou plutôt en dansant dessus. Cette technique ludique et passionnante, grâce à la musique et à la danse, permet d’inclure la communauté locale dans la création de « sols » de culture dans les zones urbaines qui en sont dépourvues (voir la note explicative ci-jointe en annexe 2).
Aujourd’hui, ce sont les écoliers qui ont partagé le plaisir de danser et de compacter la paca digestora après le discours officiel, sous le regard amusé d’un voisin curieux.
Les enseignants ont été formés et ont reçu une fiche de jardinage.
De plus, afin d’ouvrir ce projet à la communauté, il est prévu de récupérer un terrain communal situé juste en dessous du jardin de l’école. Le jardin final aurait ainsi une double vocation : accès pour les écoliers de l’école d’un côté et pour les citoyens de la rue de l’autre côté. Actuellement, ce jardin est éducatif mais pas communautaire, car il est situé dans l’enceinte de l’école et est donc fermé.
Nous profitons de la pause déjeuner pour nous rendre dans le jardin de notre hôte à Monte Ciocci. L’après-midi est consacré à l’observation et au travail dans le jardin : pour ma part, plantation de choux, de laitues, de chicorée et de fenouil sur la parcelle d’Anna. Comme identifié la veille, j’ai pu constater que le sol des jardins a été très travaillé pour obtenir une terre fine et meuble (binette, bêche, ajout de compost et ratissage). Le chiendent est enterré, ce qui facilite sa repousse.
Parfois, du fumier frais ou de la matière organique sont apportés, ce qui favorise le développement de la vie du sol, mais l’approvisionnement en foin ou en fumier est compliqué au cœur de la ville. En revanche, les déchets verts du jardin pourraient être recyclés. L’achat d’un broyeur est également prévu.
Ainsi, dans la majorité des cas, seul le compost est apporté et le sol est laissé nu. Les distances de plantation et d’inter-rang nécessaires au bon développement des plantes ne sont pas forcément respectées, de même que le principe de rotation des cultures.
Nous rencontrons ensuite Flavio, président de l’association et jardinier, qui nous explique que dans ce jardin, le plus important est de passer un bon moment ensemble, la production est secondaire. En vue de la célébration du 10ème anniversaire prévue samedi prochain, il y a un fort esprit de compétition et d’entraide pour rendre le jardin le plus beau possible, en désherbant et en plantant chaque parcelle. Tout doit être terminé pour vendredi et les préparatifs culinaires ont déjà commencé.
Le soir, nous dînons avec Angela dans le restaurant situé à proximité de notre logement.
Jour 4, jeudi : 03.10.2024
Les prévisions météorologiques pour jeudi étant très mauvaises, nous ne prévoyons pas de nous réunir dans le jardin. Je passe le début de la matinée à relire, à compléter mes notes et à me familiariser avec les documents envoyés par Replay Network en rapport avec le travail demandé.
Nous nous rendons ensuite chez Flavio en faisant un rapide tour de Rome sous la pluie et en déjeunant d’une pizza. Arianna nous rejoint également. L’après-midi est consacrée à l’échange d’informations concernant l’histoire du jardin, l’évolution de son fonctionnement jusqu’à aujourd’hui, le fonctionnement du bureau, les statuts, les obligations envers la ville de Rome (rappel de la réglementation : culture biologique et obligation de cultiver sa parcelle).
Ces dernières années, l’accent a été mis sur le développement de projets sociaux (socialisation, ouverture aux écoles et lycées professionnels, etc.)
Aujourd’hui, c’est surtout l’envie de venir au jardin qui est encouragée : jardiner, mais aussi parler, se faire des amis, regarder les fleurs, jouer aux cartes, etc. Le jardin est un moyen de soulager les personnes (personnes âgées, malades). Il permet également de tisser des liens avec les enfants par le biais de projets avec les écoles. L’énergie du jardin est une thérapie par la vie.
Arianna explique également plus en détail son projet de création de clés dichotomiques pour reconnaître les arbres fruitiers dans le jardin.
Nous parlons ensuite de sa façon différente de cultiver son jardin, selon la « non-méthode Capello », qui utilise le foin comme paillage et respecte les rotations de cultures (feuilles/choux, fruits, racines, ail/oignon). Elle applique du fumier et plante de l’engrais vert pour améliorer la fertilité du sol. Ses pratiques sont très différentes de celles des autres membres du jardin et finalement très proches des miennes. Elle se désespère du manque de résultats, mais je l’encourage à continuer à augmenter les amendements (compost et fumier) jusqu’à ce que le sol se régénère et devienne encore plus vivant grâce à la matière organique laissée en surface (déchets de cuisine et foin).
Le soir, Flavio et Arianna nous emmènent, Angela et moi, dîner à « Eataly », une sorte de centre commercial proposant des produits italiens de qualité et plusieurs restaurants. Nous mangeons de très bonnes pâtes et essayons des feuilles de navet cuites. Nous découvrons que les Italiens ont un goût prononcé pour les saveurs amères et que, contrairement aux Français, ils ne mangent pas du tout de poireaux (d’où l’absence de poireaux observée dans les jardins visités).
Jour 5, vendredi : 04.10.24
La journée est consacrée au travail dans le jardin et surtout à la préparation de la fête par les volontaires qui s’activent depuis plusieurs jours déjà pour préparer les plats à déguster, les gâteaux, installer les tables, les chaises, les voiles d’ombrage, les tonnelles, les décorations (photos suspendues à des fils).
Je passe une bonne partie de la journée avec Maria Gracia, une bénévole qui s’occupe du projet éducatif avec l’école voisine, que j’ai choisi comme bonne pratique (voir les détails dans la bonne pratique « Projets avec les écoles dans le jardin du Monte Ciocci »).
Maria me montre toutes les plantes aromatiques et les fleurs (principalement des vivaces) du jardin. Elle m’explique ensuite comment est organisé le jardin des enfants, ainsi que les activités qui y sont proposées. Les zones cultivées sont des petits carrés entourés de panneaux. Des panneaux indiquent la nature des cultures. Des petits cailloux portant le nom des enfants permettent à ces derniers d’identifier leurs cultures. L’ajout d’épluchures de légumes sur les parcelles permet un compostage sur place qui améliore le sol.
Pendant une pause, les volontaires m’emmènent également visiter le jardin botanique situé juste à côté du jardin partagé. Il y a beaucoup d’arbres remarquables. L’histoire du site (après la Seconde Guerre mondiale) fait qu’il y a encore des fermes avec des habitations légères et des animaux que la municipalité ne peut déloger, ce qui donne un côté cosmopolite à cette zone située au milieu d’un quartier résidentiel aisé avec vue sur le Vatican.
Nous pique-niquons dans le jardin et passons le début de l’après-midi à nettoyer et à préparer une dernière parcelle afin que tout soit prêt pour la fête du lendemain (désherbage à la main et à l’aide d’une houe, d’une bêche et d’un râteau).
En fin d’après-midi, Arianna nous emmène de l’autre côté de la ville pour visiter un autre jardin partagé : « Orti urbani Valle dei Casali APS ». Nous sommes accueillis par Elisabetta (présidente et jardinière), Roberto et Leonardo. Ce jardin est beaucoup plus grand que Monte Ciocci (63 parcelles de 50m2 et 110 à 120 volontaires) mais les cultures sont similaires. Il fête également cette année son 10ème anniversaire. Il dispose de nombreux équipements : une grande serre pour les semis, plusieurs hangars pour stocker le matériel (frigos, alimentation en eau par forage, outils), de grands chapiteaux pour les activités à l’abri de la pluie. C’est aussi un lieu d’expérimentation (culture du coton par exemple, ruches). La consommation d’eau de chaque parcelle est contrôlée afin de respecter la consommation totale allouée par la ville au jardin (18 m3/an). La cotisation est de 100 €/an pour les volontaires, 20 €/an pour ceux qui n’ont pas de parcelle. Il est demandé que le jardin soit cultivé en été et/ou en hiver. Le jardin d’hiver est considéré comme plus facile (moins d’arrosage). Les travaux dans les parties communes sont effectués le samedi ou le dimanche, une fois par mois. Il vous est demandé de venir au moins une fois sur deux.
Un groupe de bénévoles dévoués s’occupe des semis. D’autres bénévoles passent des commandes et achètent les plantes produites sur place pour financer l’achat de semences.
Les parcelles ne sont pas non plus paillées. Il convient de noter que Rome est une ville qui ne manque pas d’eau. Elle est encore alimentée par les anciens aqueducs. Les fontaines de la ville sont d’ailleurs à débit constant pour éviter tout risque de détérioration des anciens systèmes d’adduction d’eau. Certains jardins qui ne disposent pas de cette abondance d’eau pratiquent néanmoins la couverture permanente du sol.
Le soir, nous sommes invités à un dîner officiel dans un autre jardin de Rome, après avoir accueilli le groupe de stagiaires colombiens. Au cours de cette soirée, où des officiels de la ville de Rome sont présents, nous écoutons plusieurs discours, puis chaque stagiaire est invité à partager, dans sa langue, son expérience dans les jardins d’accueil. Ces expériences sont ensuite traduites en italien par Andrea, de Replay Network. Nous avons l’occasion de déguster des plats typiquement romains et d’excellents gâteaux, qui sont également très pauvres en sucre, ce qui les rend encore meilleurs.
Nous en profitons pour découvrir leur nouvelle petite serre, qui semble adaptée aux besoins de nombreux jardins partagés et reproductible
Jour 6, samedi : 05.10.24
Le matin, nous faisons le bilan de la semaine au bureau du réseau replay avec Andréa : nous remplissons plusieurs documents administratifs et nous disons au revoir au groupe de stagiaires colombiens, qui terminent leur séjour.
Nous indiquons également la bonne pratique que nous avons identifiée et la notons sur un tableau afin que Mattia puisse vérifier la cohérence des bonnes pratiques choisies par les stagiaires.
Ensuite, nous nous rendons au jardin de Monte Ciocci pour la fête d’anniversaire. Les chauffeurs des transports publics étant en grève, nous arrivons très tard en voiture sous une pluie battante. Le jardin n’étant pas couvert, la fête est un peu gâchée par le temps et reportée au lendemain soir pour finir la vaisselle, mais nous passons un moment chaleureux avec les bénévoles qui nous ont accueillis toute la semaine.
Je quitte le jardin le cœur lourd, en admirant sa « fenêtre sur le monde » et le soin apporté à son entrée :
Nous passons la fin de l’après-midi avec Angela à visiter les jardins botaniques de Rome et le quartier du Trastevere (Basilique de Santa Maria dans le Trastevere puis montée au Janicule en début de soirée, d’où nous avons une vue magnifique sur Rome et le Vatican au coucher du soleil). La grève du métro nous oblige à prendre un taxi, puis nous dînons une dernière fois dans le petit restaurant à côté de notre appartement.
Jour 7, dimanche : 06.10.24
En raison des billets d’avion, nous avons un jour de congé supplémentaire, que nous utilisons pour visiter Rome sous un magnifique ciel bleu : Le Colisée, le Forum Romain (pensez à réserver ces visites bien à l’avance, car nous n’avons pu les voir que de l’extérieur car nous n’avions pas de billets, ce qui était quand même extraordinaire), le Vittoriano (un colossal bâtiment en marbre blanc, offrant de belles vues sur le forum et Rome en général), la Basilique St Pierre aux Liens….
Notre départ tardif nous a également permis de retourner au jardin du Monte Ciocci pour terminer la fête, qui avait été gâchée la veille par le mauvais temps. J’ai été ravie de voir tous les bénévoles heureux de pouvoir fêter dignement le 10 ème anniversaire de leur jardin. Les tables ont été remises, les plats de la veille ont été ressortis, les photos du jardin ont été accrochées aux fils tendus entre les arbres fruitiers du verger et l’ambiance de fête était bien présente, montrant l’importance du lien social créé autour de ce jardin. Un concours photo a été organisé pour élire la meilleure photo des 10 dernières années et le gâteau d’anniversaire a été applaudi !
Jour 8, lundi : 07.10.24
Fin du stage et retour à Pau via Paris-CDG, en s’arrêtant pour faire quelques achats de spécialités culinaires italiennes à Eataly, situé juste à côté de la gare qui nous emmène à l’aéroport de Fiumicino.
UNE TRÈS BELLE EXPÉRIENCE !
MERCI AUX ORGANISATEURS (PERSONNEL DE L’ASSOCIATION ET BÉNÉVOLES) !