Le jardin syntropique de Barbara

Jardin partagé citoyen

Introduction

Implantation dans une zone communautaire d’un jardin partagé suivant les lignes directrices de l’agriculture syntropique. Ce type d’agriculture offre des solutions et des systèmes différents de la culture traditionnelle. Ils sont plus respectueux de l’écosystème et, dans de nombreux cas, plus efficaces.

Le jardin sera entretenu sur une base communautaire afin que tous les jardiniers puissent observer les résultats d’autres méthodes de culture.

Thème de l'activité

Biodiversité

Organisation

Giardino di Aguzzano

Statut legal

Organisation non gouvernementale

Année de création

2015

Adresse

Via Fermo Corni snc, 00156, ROMA, Italie

Créé en 2015 en tant qu’association à but non lucratif sur un terrain public. Il y a généralement 85 personnes qui participent aux jardins individuels et au jardin synergique communautaire.

L’un de ses principaux objectifs est de préserver l’espace vert si nécessaire dans le paysage urbain. Il promeut également des modes de vie sains basés sur la culture de légumes pour la consommation personnelle, en évitant les modes de vie sédentaires et le contact avec la nature.

Un élément important du projet est la création et la dynamisation d’une communauté de maraîchers désireux de partager leurs connaissances entre eux ainsi qu’avec les visiteurs et les établissements d’enseignement intéressés par les valeurs de l’association.

En ce qui concerne l’activité du jardin syntropique, l’association est chargée de fournir le terrain, les outils et le personnel possédant les connaissances nécessaires pour garantir son entretien au fil du temps et son efficacité..

Description de l’activité

Objectifs et résultats

Il convient tout d’abord de définir ce qu’est l’agriculture syntropique. En résumé, il s’agit d’un type d’agriculture qui prend en compte tous les éléments du jardin en tant qu’écosystème et tente d’optimiser les ressources nécessaires à son équilibre et à son fonctionnement de la manière la plus autonome possible. Pour ce faire, elle « imite » les processus naturels des écosystèmes tels que les forêts ou les prairies.

C’est précisément ce soutien aux processus naturels qui le rend très intéressant en tant que préservation des espaces verts et en même temps inclusif pour tous les types de jardiniers, qu’ils soient âgés, handicapés physiques ou qu’ils aient simplement peu de temps à consacrer au jardin.

Étapes de la mise en œuvre

Pour réaliser l’activité, il est nécessaire de commencer par délimiter une certaine zone et de concevoir la relation entre l’espace de culture et les zones de passage.
Ensuite, il faut contacter des partenaires ayant des connaissances spécifiques dans ce type d’agriculture et pouvant consacrer du temps au suivi de l’activité, ci-après dénommés « les instructeurs ».
Obtenir ou s’assurer que les outils communautaires sont disponibles pour travailler la terre et les plantations.
Sous la direction des instructeurs, le sol est préparé et la liste des espèces pérennes, annuelles et auxiliaires typiques de ce type d’agriculture, de la région et du climat est semée.
Avec l’aide des membres intéressés de la communauté, le suivi et les tâches telles que la fertilisation de surface, le désherbage, le paillage, la taille, l’arrosage, la récolte, etc. seront effectués.
L’activité peut être poursuivie indéfiniment.

Avantages et bénéfices

L’agriculture dans les jardins urbains peut être considérée dans le cadre de l’agriculture domestique en ce sens qu’elle vise l’autoconsommation et la jouissance de l’espace. Cela signifie que des aspects tels que la production, la compensation économique et la concurrence sont exclus.

Dans les jardins urbains, il est très courant d’observer des pratiques traditionnelles destinées à la production à grande échelle dans l’agriculture commerciale, qui nécessitent un effort physique important et l’utilisation de biocides qui, bien que dans les limites écologiques, sont très nocifs lorsqu’ils sont utilisés de manière aussi systémique que ce que l’on observe habituellement.

Les avantages de l’activité reposent sur des connaissances qui présentent de grands avantages, principalement dans deux directions. D’une part, le plaisir du jardinier et la sécurité de l’activité, car elle demande moins d’efforts physiques, crée des jardins plus complexes et nécessite une diversité d’espèces plus riche et plus variée.

D’autre part, l’observation et le respect profond de la nature sont au cœur de l’agriculture syntropique. La prise en compte de tous les éléments des écosystèmes. C’est pourquoi elle est si intéressante non seulement pour la communauté, mais aussi pour les autres visiteurs et pour l’environnement en tant que havre de biodiversité..

Compétences et aptitudes requises

Au moins un membre de la communauté est nécessaire pour surveiller l’activité. Ce membre doit avoir une connaissance de l’agriculture syntropique et, en l’absence d’un programme officiel spécifique, il peut s’agir de n’importe quel membre ayant de l’expérience. Pour renforcer les connaissances de la communauté dans ce domaine, il serait intéressant d’avoir des conférences occasionnelles par des diffuseurs spécialisés, ainsi que des visites à d’autres projets similaires..

Évaluation

L’évaluation à cette occasion consisterait à observer sur une période d’un an, avec ses deux saisons de production, la participation des membres de la communauté au projet et la mise en œuvre des techniques syntropiques dans une partie ou la totalité de leurs jardins individuels. Si les deux parties sont remplies, l’évaluation sera positive..

Conclusion

L’activité de l’Orto Giardino Urbano di Aguzzano offre un espace de connaissance, de dialogue, de coexistence et de coopération. Ces vertus correspondent parfaitement à ce que devrait être une communauté saine à laquelle des ressources publiques devraient être consacrées pour son entretien. Par conséquent, il s’agit d’une activité hautement recommandée à mettre en œuvre dans tous les jardins partagés qui en ont la possibilité. De même, dans le cas où il n’y a personne d’expérimenté dans la communauté, il serait bon qu’une personne extérieure, bénévole ou non, soit chargée de diriger l’activité.